Le Colonel Chabert, laissé pour mort sur le champ de bataille d'Eylau, revient à Paris après la chute de Napoléon : celui-ci est à Ste-Hélène, sa femme, elle s'est remariée et a eu deux enfants de son nouveau mari, un aristocrate promis à un bel avenir sous le nouveau régime de la Restauration. Chabert, sans le sou, trouve néanmoins un avoué prêt à l'aider à recouvrer une partie de ce qu'il a perdu. Mais cela ne sera pas si simple ...
L'histoire est a priori intéressante, la situation piquante. Je reste dubitatif sur ce qu'en fait Balzac. Après une introduction assez laborieuse on arrive dans le vif du sujet avec la confrontation de Chabert et de sa femme : on s'attend à des manœuvres, des rebondissements, du drame, enfin ! Mais non, tout va très vite et on s'achemine rapidement vers une "solution" du problème sans éclat, et, à mon avis, sans intérêt. Par ailleurs, l'obsession de Balzac pour l'argent apparaît une nouvelle fois dans ce roman où les considérations pécuniaires occupent un nombre important de pages de ce court récit. Enfin les deux épilogues à l'histoire sont d'une platitude désespérante.
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