J'abandonne. Et ce n'est pas faute d'avoir nourri de grandes espérances face à un ouvrage qui promettait des périples multiples dans des contrées lointaines et une profusion d'expériences de navigation. Non que je ne goûte pas un style d'adepte de la philosophie qui m'a fait penser à la façon - toujours déconcertante et "en hauteur" - dont un Roland Barthes ou un Gaston Bachelard (oui, décidément, il faut que je me remette à lire Bachelard un jour...) traitent d'un thème... Et puis il est question de Louis Guilloux, qui est l'une de mes marottes. Que dire enfin d'une chapitre presque initial où il est avancé que le plus grand mérite de la mer est de démentir la prétention à l'existence d'un centre du monde.
Néanmoins, justement, à la moitié du livre, et malgré une incursion au Groenland et une en Guadeloupe, s'ancre en moi l'impression que pour l'auteur, le centre du monde, ce sont les rivages bretons à l'aune desquels tout le reste est mesuré. Un livre sur la Bretagne maritime (que j'ignore totalement), franchement, ce n'est pas du tout ce que je cherchais.
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