[Tex. 622, La rivincita di Makua | Gianluigi Bonelli ; Aurelio Galleppini]
La revanche de Makua
Deux années se sont écoulées depuis la traque du rebelle Mescaleros Domingo et l’ascension du jeune pistoléro Makua pris sous l’aile délétère du trafiquant Edward Sanchez. Le jeune Makua revient en maître au village de son enfance dans lequel il a été maltraité du fait de son métissage. Il a décidé d’en découdre avec ceux qui l’ont humilié. Hormis sa soif de vengeance qu’il masque derrière un visage angélique et un sourire serein, Makua travaille pour Sanchez en écoulant des armes et de l’alcool auprès des Apaches. Plus au sud de l’Arizona, la ville minière de Coldflag est assiégée par des Apaches armés et assoiffés. Les rangers ont prêté main-forte et font prisonnier un Mescalero qui finit par donner la source d’approvisionnement. Tex comprend alors que Sanchez est vivant et qu’il devra l’affronter ainsi que Makua, deux prodigieux tireurs.
Deuxième volet du récit entamé avec « Mezzosangue », le récit ne faiblit jamais en intensité. Tex Willer est dur, intraitable, implacable. Les malfrats vont en faire la mortelle expérience. Makua n’apparaît pas comme un desperado absolu mais le camp qu’il a choisi lui vaudra des déboires. Le trait vif d’Alfonso Font colle parfaitement à l’action omniprésente. Travaillant moins les carnations, entrant peu dans les détails, son graphisme effleure et griffe les surfaces sans en sonder les profondeurs. C’est à la fois la force et la limite de l’artiste catalan.
----
[Recherchez la page de l'auteur de ce livre sur
Wikipedia]
Afficher toutes les notes de lectures pour ce livre