[Le Scorpion. T. 7, Au nom du père | Stephen Desberg, Enrico Marini]
D’emblée la somptuosité des couleurs et l’élégance du dessin frappent l’œil et procurent un plaisir immédiat avant même d’entamer le nouveau cycle du Scorpion, l’excellente bande dessinée de Desberg et Marini. L’histoire avance de tome en tome. Les méchants succèdent aux méchants avec des trognes toujours plus inquiétantes. Marini sait remarquablement faire parler les regards et la mise en image est de haute volée. La vieillesse accentue les faces sataniques des hommes d’église. Le démon est niché au cœur des personnages les mieux intentionnés. Quelles turpitudes tourmentent Méjaï ? Le scorpion est-il une marque d’infamie ? Les héros vont laisser quelques plumes au cours de ce nouvel épisode qui se lit sans déplaisir. La série ne s’essouffle pas même si elle ne décolle pas vraiment. Peut-être est-ce cela la marque de la longévité ?
----
[Recherchez la page de l'auteur de ce livre sur
Wikipedia]