L'histoire d'une fortune et d'un amour...mais pas seulement.
Une vision ample des nouvelles méthodes commerciales, accueillies avec enthousiasme malgré les conséquences néfastes sur les petits commerçants.
Des descriptions toujours remarquables et, sans que l'on perçoive le moindre effort, tout naturellement, l'intrigue nous conduit dans tous les coins du Bonheur des Dames, nous le montre sous tous ses aspects : la nuit, le jour en attendant les clients, dans la presse d'un jour de grande vente, nous en présente tous les rouages et nous fait connaître la vie quotidienne des employés.

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Je me souviens l'avoir étudié au collège et j'avais beaucoup aimé. Je crois que ma prof l'avait choisi par pitié pour nous : c'est, je crois, le seul Rougon-Macquart à avoir une fin un tant soit peu heureuse...
Les descriptions de l'intérieur du grand magasin, rayon par rayon, sont purement fascinantes. J'y pense parfois, quand je fais mes courses, ou que l'on mentionne les difficultés des petits commerçants face à de grands magasins. Ce roman de Zola a des échos très actuels par endroits je trouve.

Moi aussi je l'ai lu il y a très longtemps (pas au lycée : pour mon plaisir) et je viens de le relire dans le cadre du défi "Rougon-Macquart"
http://bookcrossing.apinc.org/wakka.php?wiki=RougonMacquart
lancé parmi les bibliocorsaires, et j'y pense chaque fois que je vais dans les grands magasins, particulièrement au Bon Marché.

Pour un défi, c'est un défi... Personnellement, je me l'étais lancé quand j'étais au collège / lycée je-ne-sais-plus-bien, mais je n'ai pas tenu mes engagements, sans compter que je m'étais laissée aller au désordre; les lire dans l'ordre, c'est quand même mieux !
En tout cas, bravo et bonne continuation !