Manazuru relate l'errance, les recherches et les questionnements d'une femme, Kei, dont l'époux, Rei, a disparu, quinze années plus tôt, la laissant seule avec leur fille Momo, alors âgée de trois ans.
Kei part sur ses traces, est envahie de moments de confusion et de moments de lucidité, et se laisse submerger peu à peu par le manque de Rei, un manque abyssal que rien ne peut combler.
Le récit livré par Kawakami est toujours aussi poétique, parfois décousu toutefois, ce qui rend assez bien l'état d'esprit de la protagoniste, mais peut perdre le lecteur, mais n'est pas une intrigue : il ne faut pas s'attendre à une résolution comme on peut l'entendre de manière classique. L'auteur nous livre un pan de vie, et s'y tient.
J'ai moins apprécié ce roman que Les années douces, mais il me donne envie toutefois de poursuivre l'exploration de l'oeuvre de Kawakami.
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