Philippe Labro est un écrivain dont on reconnaît la petite musique, celle qui s'entend doucement dans le fond de la pièce. Son style, ses thèmes en font un proche, comme un voisin bienveillant et respectueux.

Pourtant Labro n'est pas "Le flûtiste invisible" ! Lui, de façon déterminée et apparente, interroge le hasard, le hasard du hasard (donc son sens). Pour cela il s'appuie sur cette pensée d'Albert Einstein, citée en préambule : "Tout est déterminé par des forces sur lesquelles nous n'exerçons aucun contrôle. Ceci pour l'insecte autant que pour l'étoile. les êtres humains, les légumes, la poussière cosmique - nous dansons tous au son d'une musique mystérieuse, jouée à distance par un flûtiste invisible".
Le roman est en trois parties, Labro étant le lien car il a reçu ces trois histoires qu'il se devait de mettre en mots, en phrases, en roman.
"Le flûtiste invisible" est très agréable à lire. j'ai beaucoup aimé la première histoire, Bye Bye Blackbird, que je vosu laisse découvrir.

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