Raphaël et Marie débarquent chacun de leur côté à Rome avec en convergence une chambre d’hôtel réservée pour une nuit. Les laissés-pour-compte, Sophia et Damien, diamétralement opposés sur la carte du tendre, tentent de comprendre ce qui leur tombe dessus. La nuit romaine est festive, fauve et magique. Plus dure sera la chute et le retour vers les autres !
Le livre 2 est centré sur la Ville Eternelle baignant dans le crépuscule orangé et le bleu nuit. Marie et Raphaël inventent leur nuit selon les opportunités liées aux rencontres. Ils brûlent les derniers combustibles d’une jeunesse déjà derrière eux, dans une ultime crise post adolescente, frappés tous deux du démon de midi. Plus d’une centaine de pages constituent ce second tome. Elles s’effeuillent aussi légères que les pétales d’une jeunesse disparue, ouvrant sur la vacuité des existences formatées. La vraisemblance guide l’histoire. Si le canevas est plutôt simple et convenu, la mise en scène est une vraie réussite. Le lecteur ne peut qu’être séduit par une mise en reflet de sentiments universels liés à un questionnement existentiel basique : jouir ici-bas intensément ou profiter sans excès des bonheurs de la vie ? Jim entrouvre tellement bien la fenêtre de la tentation qu’il offre une fin ouverte à son histoire.
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