E.E. Schmitt nous propose une oeuvre totalement maîtrisée, ciselée et parfaitement autogyre. Une double élypse. En effet, si l'on envisage "Lorsque j'étais une oeuvre d'art" dans un sens dynamique, on s'aperçoit que de la falaise au début, à la plage à la fin, toute l'histoire tourne sur elle-même, se développe (vers le haut, l'Ombrilic de Zeus) et puis se retourne pour retrouver le monde des humains (le musée, le tribunal, la maladie, mais aussi l'amour et les enfants).
Conte, forcément moral, que cette histoire d'un homme désespéré et suicidaire dans les mains d'un Bienfaiteur diabolique, nommé Zeus Peter Lama.
Conte philosophique qui réactualise le pacte de Faust : l'homme accepte de devenir objet ou oeuvre d'art contre l'assurance-vie d'être reconnu enfin.
Conte philosophique encore qui interroge sur l'humain, sur l'amour versus l'apparence d'être et la notoriété enivrante et illusoire.
Chacun peut trouver son bonheur dans ce livre.
----
[Recherchez la page de l'auteur de ce livre sur
Wikipedia]
Afficher toutes les notes de lectures pour ce livre