"Mal manger c'est mal vivre : qui accepte d'avaler n'importe quoi n'importe comment, fera et pensera n'importe quoi."
C'est l'objet même du livre que cette citation de l'auteur. La nourriture, ce qu'elle est et ce qu'elle n'est pas, comment nous sommes passé d'une société de la qualité à une société de la quantité (et plus on a fait de la quantité...). Bien sûr, nous n'avons plus faim. Mais nous ne nous nourrissons plus. Passage d'une agriculture paysanne à une agriculture industrielle, passage du goût à l'insipide, du nourrissant au remplissant... Un regard sur notre société et la place faite au goût qui peut nous faire prendre conscience que la manière dont nous nous nourrissons est le dernier bastion des libertés individuelles, liberté presque inexistante aujourd'hui - non parce que l'on nous en aurait privé, mais parce que nous n'avons pas voulu la défendre.
Un livre utile pour nous remettre (encore une fois) en question sur ce que nous mangeons.

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