[Aquablue. T. 5, Projet Atalanta | Thierry Cailleteau ; Olivier Vatine]
La reine amphibie Atalanta a décidé, dans des temps anciens, de lancer un programme de colonisation terrestre (accroissement de la natalité, modifications génétiques, transformation de l’écosystème d’Aquablue) et d’essaimer. C’est ce qu’apprennent Dupré et ses amis entrés en contact avec les premiers habitants de la planète bleue. A la surface, les éléments se déchaînent alors que les légionnaires, à l’autopsie de Walsh, s’aperçoivent qu’ils ont été manipulés par Morgenstern.
Fin hâtive du premier cycle d’Aquablue, le tome 5 clôt l’histoire avec la liquidation des super méchants pris à leurs propres rets. Le scénariste semble avoir un peu la tête ailleurs comme s’il était pressé d’en terminer. Il ne réussit plus à créer un ensemble organique où chaque élément s’insère et influe sur le tout. La collaboration étroite avec son talentueux dessinateur a fait feu. Olivier Vatine a été remplacé par Ciro Tota dont le savoir-faire ne peut être pris en défaut. Toutefois le trait, la couleur, les cadrages semblent éteints en comparaison du graphisme vigoureux et inventif de Vatine. Il est dommage qu’une telle série subisse ainsi les aléas dus aux mésententes entre les auteurs alors même qu’ils avaient su si bien composer à mesure que l’œuvre s’élaborait, s’étoffait et s’affirmait au fil des volumes. Le 1er cycle constitue néanmoins une lecture enthousiasmante, dispensant une fraîcheur communicative à l’instar de Star Wars dont Aquablue s’inspire.
----
[Recherchez la page de l'auteur de ce livre sur
Wikipedia]