Aux voix alternées de Tengo et Aomame se joint celle du « privé » Ushigawa et ce dernier tome nous conduit en quelque sorte à un dénouement pour ces trois personnages. Mais, à son habitude Murakami laisse bien des questions en suspens, comme il en va en général dans la vie.
Avec ce récit à trois voix le temps est davantage bousculé que dans les deux premiers tomes (comme le ressent Aomame en lisant « la recherche du temps perdu »), mais avec un peu de patience tout s’organise et on suit aisément le déroulement de l’intrigue.
Malgré l’implantation du récit dans un monde « parallèle », l’apparition furtive des little people, le surnaturel m’a semblé prendre moins de place dans ce tome que dans les précédents (ou bien je m’y suis habituée au point de le considérer comme normal).
J’apprécie toujours autant le style de Murakami et ses comparaisons si surprenantes et si évocatrices.

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