Rouge Brésil et l’Abyssin sont sans doute les deux romans de Rufin que j’ai préféré et c’est pour cela que je me suis laissé tenter par ce livre qui semblait être du même style. J’ai retrouvé en partie ce qui m’avait tant plu chez cet auteur. Une belle écriture qui vous transporte directement dans une époque lointaine et un éclairage vivant et agréable sur une période charnière de notre histoire. Tout l’intérêt vient d’ailleurs de ce décor où l’on croise quantité de personnages historiques et qui m’a permis d’en apprendre un peu plus sur Charles VII et la fin de la guerre de cent ans.
Ensuite, j’ai découvert le destin de Jacques Cœur que je ne connaissais absolument pas. Un homme hors du commun certes, mais qui n’a pas réussi à me séduire vraiment. Malgré les efforts de l’écrivain pour rendre humaine cette figure historique, j’ai rarement été touché par l’homme et je n’ai pas trouvé le souffle épique que j’avais apprécié dans les autres romans cités plus haut. Ceci dit, c’était une lecture agréable et même si le grand argentier du roi ne m’a pas touché comme l’aventureux Jean-Baptiste Poncet, c’est un bon Rufin.
----
[Recherchez la page de l'auteur de ce livre sur
Wikipedia]
Afficher toutes les notes de lectures pour ce livre