J'avais lu des commentaires dithyrambiques sur les polars suédois de Camilla Läckberg. Et puis voilà que j'ai le livre entre les mains, avec sa couverture noire et rouge à la "Millénium" et son papier un peu granuleux... J'imaginais déjà du Noir de Noir venu du Nord, le souffle glacial de la peur, de la psychologie ciselée au pic à glace, bref je m'emballais.
Mais quelle déception à la lecture de cette bluette cousue de fil blanc : c'est la valse des clichés et les personnages sont tartes à pleurer. Avec la meilleure volonté du monde, on n'y croit pas ! Mais ça pourrait être distrayant si la traduction n'était pas si mauvaise. Je n'ai pas pu m'empêcher de relever quelques exemples :
- "Marianne se calma immédiatement et laissa l'empathie filer vers Erica via le téléphone."
- "Mellberg n'était pas d'humeur de recevoir de flagorneries"
- "Erica revint avec deux tasses de café. Elle en posa une sur la table basse devant Pernilla et s'assit dans la grande bergère pour faire face à Pernilla. Elle attendit que Pernilla commence d'elle-même."
- "Elle ne ne faisait pas partie des plus ambitieux, si je me souviens bien, mais elle était intelligente d'une manière calme et elle se situait dans une bonne moyenne de la classe à peu près."
Mais qu'est-ce qu'ils ont foutu chez Actes Sud ??
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