Un roman qu'on ne présente plus et où on retrouve toutes les qualités de style et d'analyse de Zola. C'est le premier roman de la série où tous les personnages sont des ouvriers, dépeints avec un réalisme sans indulgence (on a reproché à Zola de ne pas idéaliser ses ouvriers) mais avec beaucoup de compréhension.
Pour être en accord avec son sujet, c'est aussi le premier roman où Zola emploie l'argot, non seulement dans les propos de ses personnages mais aussi dans son texte, audace qui a choqué à l'époque de la parution.
En relisant ce roman, j'ai trouvé une analogie entre la déchéance inéluctable due à l'alcoolisme avec "retour à Brooklyn" de Selby et la déchéance inéluctable due à la drogue ou à l'intoxication par certaines émission de télévision.
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