[Un feu sur la mer - Mémoires d'un gardien de phares | Louis Cozan, Préface d'Eugène Riguidel]
Entre ciel et eau, à quelques miles de là où se finit la terre, un feu sur la mer guide les bateaux : le phare de Kéréon.
Comme un défi lancé aux vagues qui les assaillent sans relâche, le phare et son gardien se dressent droits et fièrs.
La profession de gardien de phare n’existe plus aujourd’hui, alors l’homme témoigne de ce qu’il a vécu, en confidence, afin de nous faire partager ce choix d’une vie entre terre et mer, quasi monacale, au service des bateaux.
Ce marin immobile nous invite dans ses souvenirs, l’air y est pur et iodé à l’extrême, l’environnement hostile mais oh combien attachant.
Les gens de la mer sont pudiques et dévoilent avec parcimonie leur lien avec la mer.
« Il est trois heures du matin, j’émerge péniblement de mon lit clos…le vent de Nord chante dans les aérateurs...dehors les feux des cargos défilent dans la transparence de la nuit…les odeurs de l’île me parviennent par bouffées…ici il faut être prudent, la magie est plus fragile qu’ailleurs… ».
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