Ce livre se passe à Calcutta. Le héros et sa famille, petits paysans du Bengale, sont au bord de la famine à cause d'une longue sécheresse qui ne leur a pas permis de cultiver du riz. Lourdement endettés parce qu'ils ont dû emprunter pour survre, ils décident d'aller à la ville (Calcutta), essayer de gagner de l'argent.
Malheureusement l'idée qu'il est plus facile de s'en sortir à la ville qu'à la campagne est un mirage qui a attiré des milliers de paysans. La ville est complètement surpeuplée, et personne ne trouve ni travail, ni logement, ni argent. Le livre raconte comment cette famille va essayer de s'en sortir, tout en étant contrainte d'habiter sur un coin de trottoir libre qu'il a été difficile de trouver.
Ce livre est très touchant et marquant. Les horreurs de la pauvreté la plus extrême sont encore plus frappantes quand elles se déroulent à l'échelle d'une ville entière où les gens meurent de faim dans la rue. Cependant, je n'ai pas réussi à accrocher plus que ça au livre lui-même. Parallèlement à l'histoire de la famille, on suit un jeune prêtre occidental (français ?), qui vient à Calcutta pour vivre parmi les plus pauvres des pauvres, et vivre comme eux. J'ai eu du mal à suivre la démarche de ce prêtre, qui vient pour vivre comme les pauvres mais ne vit pas vraiment comme eux (lui a de l'argent et s'en sert pour s'acheter les choses de première nécessité), et qui est là pour être comme les autres mais est aussi censé les aider.
D'autre part, je ne sais plus exactement à quelle époque se passe ce livre (c'est du vivant de mère Thérésa), mais il est légèrement dépassé aujourd'hui : l'Inde a fait un énorme effort pour améliorer la situation à Calcutta, et la misère extrême qui est décrite dans le livre n'existe plus aujourd'hui.
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