[La disparue du désert | Zoë Ferraris, Françoise Doris (Traducteur)]
J'ai beaucoup aimé ce roman. Sa principale originalité est de nous plonger dans la vie saoudienne. C'est dépaysant et j'ai trouvé l'histoire assez palpitante.L'enquêteur n'est pas un policier, mais un ami d'Othman, un des frères de la jeune femme retrouvée morte , particulièrement éprouvé par cette disparition. Nayir est le guide accompagnateur des hommes de la famille Shrawi quand il leur prend fantaisie de se rendre dans le désert.C'est un homme pieux, honnête, attaché aux traditions. Chargé de ramener le corps de Nouf, quand il rencontre, à la morgue, Katya, technicienne de laboratoire, donc un femme qui travaille- avec des hommes- qui s'adresse directement à eux- il la la trouve hardie et effrontée. Il sera bien étonné d'apprendre qu'elle est la fiancée d'Othman. L'expertise médicale a conclu à une mort accidentelle par noyade. Mais tous deux se rendent compte qu"en fait la famille veut étouffer l'affaire. Pour découvrir la vérité, ils auront à se revoir et peu à peu les préventions de Nayir envers Katya tomberont.
Il y a donc deux histoires qui s'enchevêtrent: l'enquête sur la mort de Nouf, et la montée d'un sentiment amoureux, dans un monde qui s'y prête peu, entre Nayir et Katya.
La fin n'est peut-être pas extrèmement crédible, ni extrèmement morale. Mais le roman est dense, les héros très sympathiques. C'est à mon avis un très bon premier roman.
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