Pepe Carvalho, un détective privé renommé de Barcelone, se voit confier une enquête sur l’assassinat d’un fils de bonne famille, lequel était à la tête d’une secte sataniste. Au fil de l’enquête, Pepe Carvalho découvre que cette histoire n’est pas sans lien avec les indépendantistes catalans. Parallèlement, deux anciens amours de Pepe Carvalho refont apparition dans sa vie.

Je n’ai pas du tout, mais alors pas du tout, accroché à l’enquête. A tel point que lors du dénouement, je n’ai absolument pas compris pourquoi (…) faisait (…). Il faut dire que les longues digressions sur les indépendantistes catalans m’avaient passablement ennuyées, et qu’à force de lire en diagonale sans faire attention, je ne me souvenais plus qui était qui et qui avait fait quoi.

Pour un polar, c’est tout de même impardonnable que le lecteur ne s’intéresse pas à l’enquête.

Ceci étant dit, je pense que ce n’était pas un bon choix que de commencer par l’avant-dernier volume de la série – alors qu’elle en comporte plus d’une vingtaine. Peut-être n’ai-je pas apprécié certaines subtilités (notamment, le retour des deux anciennes maîtresses), ou peut-être l’auteur manquait t-il d’inspiration pour la fin de la série.

Car à côté de cela, le personnage de Pepe Carvalho a du charme, l’évocation de Barcelone également, et le style est très agréable. Peut-être redonnerai-je une seconde chance à Vázquez Montalbán si un volume antérieur de la série me tombe entre les mains.

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