Tout le roman est fait de courts chapitres qui alternent, une lycéenne chinoise d’un côté, un officier japonais de l’autre. L'histoire se déroule en 1937, alors que la Mandchourie est occupée par l'armée japonaise.
Je suis assez impressionnée par le style : comment peut-on écrire comme ça dans une langue qui ne vous est même pas maternelle ? Je me suis attachée à la jeune chinoise, qui a une vie franchement libre pour l’époque et le pays (ou alors je me fais de fausses idées). En revanche, je n’ai pas réussi à avoir de l’empathie pour le japonais, qui vit la guerre avec moins de souffrances que je ne l’imagine (est-il trop dur ou trop pudique ?). C’est un roman qui dégage une atmosphère doucement mélancolique, impression que j’ai souvent ressentie à la lecture d’auteurs d’Asie du Sud-Est. J’aime beaucoup cette « asian touch » !
----
[Recherchez la page de l'auteur de ce livre sur
Wikipedia]
Afficher toutes les notes de lectures pour ce livre