[Murena Tome 8 - revanche des cendres | Dufaux, Philippe Delaby, Jérémy Petiqueux (Coloriste)]
Ce huitième tome des aventures de Murena (héros imaginaire et prétexte des auteurs pour parler de la Rome Antique au temps de Néron) a le même défaut que le précédent : l'histoire de fonds n'avance pas beaucoup.
Il partage avec le précédent tome (et la saga en général) un dessin et une mise en couleur de toute beauté et une précision millimétrée dans la restitution de la vie à Rome au temps de l'Empire Romain.
Le tome 7 se terminait par l'incendie géant qui détruisit Rome, c'est le sujet central de ce tome 8. Il occupe une bonne moitié du récit, la seconde partie se déroulant dans une ville en ruine où Néron doit trouver un bouc émissaire pour calmer les ardeurs du peuple qui crie à la malédiction. Néron choisit de faire porter le chapeau aux chrétiens...
Pendant ce temps, Murena traine sa morosité dans les rues de Rome, n'ose pas tuer Néron quand l'occasion se présente et, il faut bien le reconnaitre, ne sert pas à grand chose.
C'est un tome très axé sur l'Histoire avec un grand H et beaucoup moins sur la petite, celle de Lucius Murena.
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