[Les domestiques | Michael Marshall, Julien Simon (Traducteur)]
Michael Marshall Smith est un auteur reconnu dans les genres thriller, SF, terreur…Sauf que là je pense qu’il y a eu une petite erreur dans la classification de ce roman !
Lorsque j’ai découvert “Les Domestiques” au hasard de mes balades sur la toile, cette couverture me promettait une histoire fantastique, angoissante et troublante. Milady le propose d’ailleurs dans la catégorie Terreur.
C’est donc avec un grand plaisir que j’ai entamé cette lecture.
Malheureusement, ma joie fut de courte durée.
Ce livre se compose en trois parties :
La première met en place les personnages et les lieux. Le petit Mark, onze ans est obligé de suivre sa mère et son nouveau beau-père à Brighton, une petite ville côtière, car sa mère, malade et très fatiguée a besoin de repos et de calme. Venant de Londres, le garçon s’ennuie dans ce lieu où il n’a aucun ami. David, le nouveau mari de sa mère est un homme très différent de son père et leur cohabitation est très difficile. Mark a l’impression que David met tout en oeuvre pour l’éloigner de sa mère et veut régir la vie de tous. Une vieille dame habite dans la partie basse de sa maison et il va passer du temps avec elle. Elle va lui transmettre un secret : l’existence, dans les sous-sols de la demeure, de pièces où s’activaient les domestiques du siècle dernier.
Cette partie qui je l’accorde est importante pour la compréhension de l’histoire est longue, trop longue. Une centaine de pages pour nous expliquer qu’un gosse déteste l’idée que sa mère ne soit plus avec son père et qui pense que son beau-père est un con, c’est vraiment long.
Mais comme j’attends de la magie et du fantastique, je continue ma lecture malgré l’ennui.
La seconde partie nous emmène dans les coulisses de la maison,ce fameux endroit où la magie doit surgir. Déception ! Je me retrouve encore avec ce gosse râleur, jamais content, qui découvre à très peu de reprises des domestiques sortis tout droit d’un conte de Walt-Disney, le tout avec de faibles effets pseudo fantastiques. Le suspens est quasi inexistant, les personnages sont fades et l’écriture est plate. La plus grande action de ce roman est un nettoyage de fond en comble des cuisines du sous-sols. Super ! Non je plaisante, à ce moment de ma lecture je ne souris plus, je me demande : “Mais où est la Terreur, où est l’angoisse ????” Pour ma part j’ai eu plus de frissons en regardant certains dessins animés.
La troisième partie n’est pas plus passionnante que le reste. Le gamin ouvre les yeux sur le monde des adultes et sur les réalités de sa nouvelle vie.
J’avais tellement envie de lire ce livre que je tombe de haut et ma déception est d’autant plus grande. Rien, cette histoire ne m’a rien fait. Elle était mignonne mais franchement elle conviendrait mieux à un jeune public. De 7 à 11 ans justement, comme le personnage principal de ce conte.
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Les Domestiques
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