Un jeune étudiant américain, qui se veut poète, rencontre lors d'une soirée de 1967 un étrange Français et sa belle compagne, qui le prennent sous leur aile et font des projets de magazine littéraire. Mais très vite, alors que le projet va se concrétiser, le Français est mêlé à un meurtre sordide et quitte le pays. Le jeune étudiant, pétri de culpabilité, va lui aussi se rendre en Europe, au moment où les mouvements de révolte grondent...

Un grand crû du maître Paul Auster, à mon avis. J'ai dévoré ce roman avec avidité, me demandant comment cette histoire pourrait bien finir... Encore une fois, le récit dans le récit fait merveille et l'on a beau naviguer d'une époque à l'autre, on n'est jamais perdu. Je me rends compte que j'aurais dû noter mes impressions de lecture tout de suite, parce qu'à présent que le temps a passé, je ne me souviens plus des détails qui ont fait que j'ai aimé. Le mystère peut-être, les relations ambiguës entre les personnages ? Une chose me revient, j'ai été déçue par la fin, qui fait complètement retomber ce beau soufflé et qui lui ôte la demi-étoile agorienne qui l'aurait placé dans le top du top de mes lectures... Mais néanmoins, un excellent livre.

PS : une anecdote de lecture sous forme de coïncidence austérienne : j'ai commencé à lire "Invisible" dont le personnage sulfureux se nomme Born et le jour-même, je visitais le pays de Born, dans les Landes ! ;-)
PS: lire Paul Auster à la plage, ça m'a fait un peu honte... (il méritait un cadre un peu plus sérieux...) Idiot, non ?!

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