Avec cent pages de moins, ce roman aurait gagné une quatrième étoile. David Burkett est le descendant d'une famille de pionniers qui se sont enrichis dans l'exploitation du bois et des minerais. David Burkett souffre d'un immense désir de repentir : il déteste ses ancêtres, il déteste son père. Il décide donc de se rendre utile en écrivant un livre sur les méfaits de sa famille.
Comme dans Dalva, c'est l'histoire d'un riche oisif qui pense à ses ancêtres, habite une belle maison, cotoie des gens fascinants, des personnages hauts en couleur, à commencer par les membres de sa famille (la soeur rebelle, l'oncle mystique, la mère femme libérée, les domestiques édifiants)....sauf que contrairement à Dalva, Burkett n'admire pas sa famille mais la déteste, n'habite pas les grandes plaines mais la péninsule Nord (un territoire du Michigan entouré par le lac Supérieur au nord et le lac Michigan au sud), ne fait pas d'équitation mais a un chien, n'est pas amoureux d'un jeune indien mais de la plupart des femmes qui croisent sa route.
Le principal reproche que je ferai à ce livre c'est qu'il est un peu vain. On passe tout le roman à écouter les lamentations du héros et au bout d'un moment, cette auto-analyse fatigue. Heureusement, la magie de l'écriture de Harrison est toujours agréable mais au long de la lecture nait un sentiment de déjà vu, en mieux.
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