[Là-haut, tout est calme | Gerbrand Bakker, Bertrand Abraham (Traducteur)]
Je n'ai lu que des critiques élogieuses de ce livre, mais je n'arrive pas à l'aimer. Je le trouve flou, brumeux, étrange. Le héros, Helmer, ne se sent plus " qu'une moitié d'homme " depuis la mort à 20 ans de son jumeau. Il a repris la ferme paternelle que son frère devait reprendre; lui, aurait voulu faire des études. Il n'en est pas pour autant un héros émouvant et sympathique. Il déteste son père devenu grabataire et espère sa mort prochaine. En attendant, il lui refuse d'appeler le médecin, le nourrit à peine et s'arrange pour lui éviter les visites des voisins. Il entreprend de changer le décor de sa vie. Changera-t-il sa vie ? je n'en suis pas certaine à la fin du livre.Je n'ai pas très bien compris le rapport ambigu qu'il a avec Riet qui fut la fiancée de son frère et pourquoi il prend chez lui le fils de celle-ci. Ce garçon de 18 ans qui vient parfois dormir dans le lit d'Helmer parce qu'il a peur à l'étage.
Quête du bonheur, dit la quatrième de couverture. J'ai pourtant l'impression que ça lui va assez bien, d'être une victime de la vie!
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