Dire que j'ai failli laisser tomber ce livre au bout des cent premières pages ! Finalement, passé ce "cap" (le cap de la Hague ?), j'ai vite été séduit, happé, envouté par cette histoire. Oui, Claudie Gallay prend son temps pour enchaîner ses brefs chapitres et pour dénouer un à un les fils de son intrigue et son récit devient peu à peu une sorte de drogue dont on ne veut plus se défaire ...
Curieusement, alors que Prévert (qui a habité cette pointe du Cotentin jusqu'à la fin de sa vie) est très présent dans le récit, nulle part Claudie Gallay ne mentionne le poème "Le gardien de phare qui aimait trop les oiseaux" qui semble bien être le point de départ de ce livre. Discrétion d'auteur, qui est aussi celle de son personnage principal, cette jeune femme si attachante qui cherche à renouer avec la vie après une perte qu'elle a crue irrémédiable. Force et finesse sont ici conjugués. C'est superbe.
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