Aurore de Caylus, immensément belle et immensément riche, est secrètement mariée au Duc de Nevers, dont elle a une petite fille. Cependant, le Prince de Gonzague convoite Aurore, et commandite l’assassinat du Duc de Nevers pour pouvoir l'épouser. Le soir du complot, Lagardère se trouve sur place et prend la défense du Duc. S’il ne parvient pas à sauver le Duc de la mort, il parvient à sauver la petite fille qu'il emmène avec lui. Jurant de venger le Duc de Nevers, il interpelle l'assassin « Si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère viendra à toi ! ».
Quel livre fantastique… Aussi passionnant qu’un bon roman policier, il est empli de d’aventures, de suspense et de rebondissements (plus ou moins improbables). Mais ce roman est bien plus que cela : écrit dans un style plutôt complexe, il peint une très belle peinture de la société sous Louis XV, et est parsemé de descriptions très évocatrices.
Pourtant, ce livre semble peu lu de nos jours (il n’est enregistré qu’une seule fois sur l’Agora !). Il doit en effet peiner à trouver un public : pas assez « sérieux » pour être étudié avec les classiques de la littérature française à l’école, il est cependant suffisamment long et complexe pour ne plus constituer un « roman populaire » de nos jours (comme il fut considéré lors de sa publication).
Pour la petite histoire, ce livre m’avait été offert par ma grand-mère… il y a plus de vingt ans. A l’époque j’avais 11-12 ans et je ne l’avais pas lu (probablement rebutée par sa taille impressionnante ?). Chose faite aujourd’hui, mais comme je regrette de ne pouvoir aller prendre un thé le dimanche avec ma grand-mère comme j’avais l’habitude de le faire, et discuter avec elle de ce roman qu’elle avait également adoré.
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