J'ai adoré les 80 premières pages de ce livre, baillé de la page 81 à la page 120, somnolé de la page 121 à la page 199 et il m'est finalement tombé des mains à la page 200.
Je ne suis pas du genre à m'entêter sur un livre qui m'ennuie et celui-ci en était.
Il y a deux histoires :
- le récit, à l'aube de la révolution française, d'une jeune française, mariée à un planteur de canne à sucre de Saint Domingue. Elle aborde l'ile, jeune et naïve. Délaissée par son mari auquel elle n'arrive pas à donner un enfant, inutile et oisive, elle a une aventure passagère avec un voisin puis avec le premier fils mulâtre de son mari (et j'ai arrêté là, mais après il y a la révolution, l'abolition de l'esclavage, une guerre civile...)
- le récit d'un éditeur languedocien qui récupère le manuscrit qu'a écrit cette française une fois revenue en métropole, le lit et se pose des questions existentielles totalement inintéressantes.
Ce qui m'a plu au début : la découverte de l'Ile, ses rites, sa nature luxuriante, le récit d'un époque.
Ce qui ne m' a pas plu dès le début : les parties parlant de l'éditeur (je n'ai pas compris où D.Bona voulait en venir)
Ce qui a eu raison de ma motivation : il ne se passe pas grand chose et les sentiments sont assez creux.
Un roman à la Rouge Brésil, le talent en moins.
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