Le volume de "La Bibliothèque" consacré à Maurice Leblanc, comporte 3 titres, mais je ne veux pas les lire à la suite.
Cent ans après, "L'aiguille creuse" reste une lecture agréable et distrayante. J'ai bien fini par trouver Arsène Lupin un peu trop expert dans l'art du déguisement, ça enlève un peu de crédibilité à l'histoire. Mais les rebondissements sont cocasses, le petit Beautrelet est éblouissant dans ses raisonnements logiques, j'ai passé un très bon moment..Je trouve la fin très belle.
Et les fautes d'impression continuent à déparer cette collection si intéressante. Exemples: lit au lieu de dit; donnait au lieu de dormait, etc...etc... C'est trop dommage!

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Je trouve aussi que L'aiguille creuse est une très agréable lecture. Tout autant que Sherlock Holmes. Mon ressenti est que cette littérature dite populaire, lue avec le recul d'un siècle, a toujours beaucoup plus à dire que sa simple trame, notamment en ce qui concerne le cadre (lieux, personnages mineurs) et l'esprit du temps.
En m'avançant un peu plus loin, j'ai le souvenir d'un prof. d'Histoire en séminaire de 3ème cycle qui avait fait de la para-littérature de feuilleton son matériau principal sur l'Histoire de Paris. "La bonne littérature - disait-il à peu près - est trop marquée par l'empreinte originale voire parfois par le génie de l'auteur, alors que l'autre, dans sa fidélité un peu sotte au lieu commun, est une vraie mine d'or pour l'historien des idées".

En complément du post d'APO. Les romans de Leblanc contribuent également à la connaissance du patrimoine normand (à commencer par l'aiguille d'Etretat).