La langue utilisée est vraiment très belle, on déguste avec plaisir des phrases dont on sent bien qu'elles n'ont pas été jetées sur le papier au hasard de l'inspiration. J'imagine sans peine l'auteur en train de relire ses paragraphes pour modifier sa prose.
Le rythme est indolent, l'histoire elle-même est lente, très lente, on ne sait pas si on attend un rebondissement ou si le roman va juste continuer à nous balader, un peu comme un ours blanc faisant la planche se laisserait porter par les courants de la mer polaire.
Je suis à vrai dire restée sur ma faim parce que je suis sortie d'hypnose peut-être un peu trop vite, le rythme est cassé net. Voila, ça y est, c'est la fin...
Mais ce bémol mis à part, j'ai aimé ce voyage, j'ai souri intérieurement des affres que vit Serag qui idéalise totalement la vie de travailleur, Serag, ce fou qui souhaite travailler et dont la plus intrépide des expéditions consiste à marcher jusqu'à une usine en construction où il aimerait se faire embaucher.
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