Un roman d'Auster gai (un peu gay aussi) et optimiste, c'est plutôt rare. Cet optimisme se verra d'un coup relativisé dans les tout derniers paragraphes et on comprend alors pourquoi Auster a accordé cette inhabituelle rédemption à ses personnages. Mais, bon sang, ça fait du bien que pour une fois les choses s'arrangent bien, et que l'auteur n'abandonne pas ses magnifiques personnages en chemin comme il nous a fait parfois le coup (vous souvenez-vous de La nuit de l'Oracle ?). Ici chaque personnage a droit à son "salut" (au sens metaphysique du terme) ... du moins jusqu'à ce que l'Histoire avec un grand H ne revienne frapper un grand coup à la porte (hum ... ou plutôt à la fenêtre en l'occurence ...) . Ce livre est une bouffée d'air frais dans l'univers austérien avant que des pages beaucoup plus sombres et tourmentées ne s'ouvrent (avec notamment "Dans le scriptorium" et "Seul dans le noir"). Respirons un grand coup !
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