J’ai trouvé cette lecture fastidieuse car je n’ai pas aimé l’écriture de Thomas Hardy que j’ai trouvé trop ‘ampoulée’. C’est dommage car il me tardait de lire ce livre car je gardais un très beau souvenir du film qu’en avait fait Roman Polanski avec Natassja Kinsky. Je n’ai vraiment accroché qu’à partir du moment où Angel apprend le passé de Tess, c'est-à-dire à plus de la moitié du livre.
Pour en revenir à l’histoire elle-même, autant vous dire de suite que ce n’est pas une histoire guillerette. Dans cette chronique, la destinée de Tess ne me semble pas déterminée seulement par le contexte social et religieux de l’époque mais également par sa personnalité. En effet, elle est rongée par la culpabilité alors qu’elle est une victime mais je n’ai pas eu l’impression que c’était les autres qui lui faisaient ressentir cette culpabilité mais bien elle qui le vivait ainsi. Elle fait le choix de parler de son passé à son mari (contre le conseil de sa mère), rien ne l’y obligeait et les conséquences seront terribles…Mon verdict, une lecture en demi-teintes et une envie de revoir le film.
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