Le livre est découpé en deux parties : un long préambule et l'histoire proprement dite.
Le préambule dévoile la personnalité de l'auteur que j'ai trouvé hypocrite dans sa façon de flatter les journalistes, égocentrique (qu'il évoque ses soucis pour obtenir les souscriptions pour imprimer une dernière édition de son livre passe encore) et arrogant dans sa façon de placer ses prétendues observations et théories scientifiques bien naïves à nos yeux mais qui devaient dès cette époque-là (la Révolution et l'Empire) paraître bien prétentieuses.
L'histoire naïve mais charmante a un but moralisateur : décrire les bienfaits d'une vie simple et l'effet corrupteur de la société. Elle décrit un monde idyllique au sein de la nature vierge où grandissent ces deux enfants loin des perversions de la civilisation. La fin est forcée (Virginie préfère mourir que porter atteinte à sa pudeur) mais l'auteur reconnaît avoir "forcé le trait".
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