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[Je, François Villon | Jean Teule]
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hamnessa




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Inscrit le: 24 Mai 2006
Messages: 722
Localisation: montluçon
Âge: 41 Lion


Posté: Jeu 27 Aoû 2009 2:16
MessageSujet du message: [Je, François Villon | Jean Teule]
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Quel livre :surpris:
Je croyais ne pas aimer et finalement je fus conquise par l'histoire de François Villon. On tombe au coeur de l'action, au coeur de son époque et de ses déboires.
Quel personnage assez étrange, il aurait pû avoir une vie bien meilleure que celle qu'il s'est infligée car il était assez bien entouré après la mort de sa mère qui le mena près d'un chanoine au grand coeur. Il fait de sa vie un véritable désastre en se mêlant aux Coquillards, bande de vaurien qui sème la mort, le pillage, le viol, la torture à chacun de leur passage.
Le seul passage que j'ai trouvé choquant fut l' "offrande" de Isabelle de Bruyère aux Coquillards car à ce moment là je me suis dit que ce cher Villon était tombé bien bas et qu'il n'avait aucun coeur, aucun sentiment, aucun respect poour sa bien aimée et pour lui même...c'est vraiment navrant de la part d'un poète.
Les tortures à cette époque ne m'ont pas choquées car quand on apprend l'Histoire au lycée, on nous apprend tout ça :wink:
Ce qui me reste en mémoire car très particulier c'est:

- Isabelle de Bruyère qui finit sa vie dans une loge de recluse et l'état dans lequel elle est au bout de nombreuses années.

Vue du dessus, je la découvre en partie. Hideuse édentée grise, assise sur son banc de pierre, ses cheveux ternes, si longs et sales, s'étalent en vagues poussièreuses autour d'elle, pleins de toiles d'araignée. Il règne dans ce réduit sombre une odeur de pisse ammoniaquée et de merde froide. Il y en a tant que ses jambes fossilisées dans les déjections y sont englouties jusqu'au dessus des mollets.



- les Coquillards violent les uns et les autres la soeur de Rabustel

Difficile d'être plus digne qu'elle dans une telle situation. Cette femme ni belle ni vilaine, cette femme, n'est plus maintenant pour eux (eux!) qu'un trou.
Ils (ils!)s'archarnent dedans. A genoux devant le coffre, ses seins écrasés dessus, ses bras et sa tête pendante de l'autre côté, elle est leur fosse d'aisance (leur!). A tour de rôle, ils la baisent ou l'enculent, sifflent sur le pas de la porte pour appeler les autres: "Quand vous aurez tué tout le monde, venez!"



- les Coquillards se faisant un festin enfantin:

"On a huit nourrissons vivants à rôtir au-dessus des braises. A cet âge-là, on dirait des agneaux de lait. On viendra les manger tout à l'heure".

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