August Brill, vieux critique littéraire retraité, vit avec sa fille divorcée et sa petite-fille dont le petit ami vient de mourir. La nuit, allongé sur son lit sans pouvoir trouver le sommeil, il s'invente des histoires pour ne pas ressasser ses propres souvenirs...
Je ne reviendrai pas là-dessus, Paul Auster est décidément un génie. La lecture par Auster lui-même du premier chapitre de ce roman en janvier dernier m'avait un peu interloquée. C'était "bizarre". En fait, cette histoire démarre doucement, dans une rêverie d'August, qui imagine un monde parallèle et une guerre civile américaine. Mais la rêverie s'interrompt pour passer au champ du souvenir et les allers-retours de l'imagination de Brill m'ont porté sans jamais me perdre. J'ai laissé, comme ce personnage, vagabonder mon esprit, d'un souvenir à l'autre, d'une rêverie à l'autre, tout en retrouvant les thèmes chers à l'auteur (le passé, la mémoire, les relations écrivain/personnage...). C'était parfait, jamais ennuyeux, toujours magnifiquement écrit. Merci.
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