Le prétexte à l'histoire : un libraire spécialisé est chargé par un client de comprendre pourquoi le livre de Jim Thomson pop.1280 a été traduit, dans sa version française 1275 âmes.
Si cette enquête occupe réellement la première moitié du livre, elle devient ensuite un prétexte à un voyage assez réjouissant en Amérique profonde et des digressions, fréquentes et pas toujours passionnantes sur des sujets aussi variés que la localisation de Pétaouchnok, l'emploi à contre sens de l'expression la maison Poulaga pour désigner le quai des orfèvres, la méconnaissance des armes par les auteurs de polar ou la raison pour laquelle on attribue à Holderlein <i>'Un cochon qu'on assassine, c'est comme un poète qu'on bâillonne avec du jambon'</i> à cause d'un traducteur, piètre latiniste.
J'ai ri souvent, j'ai même eu un fou-rire (ce qui est assez rare pour être signalé) mais les 30 dernières pages m'ont profondément ennuyé.
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