P. Aurelius Statius, sénateur et magistrat richissime, aime toutes les femmes, la cervesia et a une indulgence toute familière et moderne avec ses esclaves et ses affranchis, qui font de lui plus ou moins ce qu'ils veulent.
Mais les événements se précipitent : il est demandé en mariage par la glaciale soeur d'un grand ami, qui cesse d'être son ami, tandis qu'un homme confondu avec lui se fait poignarder et pour couronner le tout, le voilà chargé de l'enquête, et les suspects sont légion...
L'intrigue policière se dénoue au compte-goutte sur la deuxième moitié du roman, sans la rétention abusive d'information qui m'agace tant dans certains polars bas de gamme. Le contexte de la Rome impériale de Claude a été pour moi un charme supplémentaire. Un conseil : écrivez dès le début du roman les trois noms de personnages citoyens romains, car ils ne sont pas toujours désignés intégralement et j'avoue que je m'y suis parfois perdue.
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