J'ai eu du mal avec ce livre, comme généralement j'en ai avec tous les livres dont l'histoire est absurde. Ce n'est qu'après en avoir discuté avec mon copain, qui considère ce livre comme un chef-d'oeuvre, que j'ai eu les clefs pour le terminer et l'apprécier.
Au départ, d'après ce que j'en avais entendu dire, je lisais ce livre comme une critique d'une justice paperassière et absurbe (l'URSS), ou comme une métaphore de la condition juive. Aucune de ces deux clefs de lecture ne me convenait. En revanche, voir l'histoire comme une métaphore de la folie me convaint bien plus: le procès n'existe pas, et c'est Joseph K. qui s'enfonce dans la folie. Cela me paraît bien plus convaincant; Me Huld pourrait être le psy, et les passages absurdes narrant les relations et interprétations que Joseph K. fait dans le cadre de son travail prennent soudain du sens.
En revanche, le côté oppressant et angoissant du livre m'a échappé. Et j'ai eu besoin de trouver une interprétation rationnelle (la folie de Joseph K.) pour apprécier le livre. Preuve est faite que je ne suis pas faite pour l'absurde...
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