Cette lecture m'a laissé une impression mitigée... Peut-être que ça ne se fait pas de dire ça, mais je me suis ennuyée pendant une bonne partie du livre, où j'avais simplement l'impression de lire les sautes d'humeur d'une ado de 13 ans et des descriptions de disputes et de discussions pas vraiment intéressantes. Puis, petit à petit, on commence à sentir l'évolution d'Anne, ses pensées et ses sentiments se complexifient, son écriture devient aussi plus agréable et plus fluide. Et puis bien sûr, les conditions de vie qui se détériorent, la cohabitation qui devient toujours plus difficile. J'ai aussi été frappée par le courage et la volonté d'Anne, comme des autres clandestins, qui ne se laissent jamais complètement aller au désespoir, qui trouvent toujours la force de lire, d'étudier, d'écrire, alors qu'il y avait de quoi devenir fou dans leur situation.
Bien que je connaissais évidemment la fin de l'histoire, l'"Épilogue" m'a fait un choc. Comme dit Kundri, c'est impossible d'imaginer que cette petite fille pleine de volonté, d'ambition et de projets, qui parlait souvent de ce qu'elle ferait "après la guerre", ait finalement connu un sort aussi horrible.
Je pense que tout le monde devrait lire ce témoignage, qui permet de mettre un visage sur l'une de ces millions de personnes qui ont été massacrées absolument sans aucune raison.

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