Je gardais un mauvais souvenir de Balzac (des descriptions à n'en pas finir, un rythme lent...) mais la lecture de ce livre a été moins pénible que je pensais.
Malgré la poignante agonie de ce jeune homme, je n'ai pas pu le prendre en pitié.
A cette époque, les personnes ayant reçue une éducation et connaissant la pratique d'un métier (son père l'avait obligé à travailler comme avoué dans un cabinet) ne devaient pas courir les rues. Comment a-t-il pu dilapider son héritage et en être réduit, au bord du suicide, à passer ce pacte diabolique matérialisé par la peau de chagrin ? Comment a-t-il pu être à ce point égocentrique pour ne pas voir les sacrifices consentis par Pauline ?
Le personnage a un côté attachant : sa noblesse de cœur. Alors qu'il se dirige vers la Seine pour se suicider, il trouve quelques sous au fond d'une de ses poches et les donne à des mendiants.
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