Dans le train qui l'emmène doucement vers le lac Baïkal et un homme qu'elle espère retrouver là-bas, Anne pense à cette amitié étrange qu'elle a nouée avec une vieille voisine, Clémence, à qui elle vient faire la lecture de temps à autre, sur son canapé rouge et avec qui elle partage petit à petit des souvenirs de plus en plus complices...

Un magnifique roman sur l'amour, l'amitié, les liens que l'on tisse peu à peu avec des inconnus qui finissent par prendre une place considérable dans notre vie, la littérature aussi, avec ses personnages fantasques auxquels on finit par s'identifier. J'ai aimé l'espèce de langueur de ce roman, qui m'a bercée comme un voyage en train, les petits souvenirs, les champs du possible qui s'ouvrent et se ferment, jusqu'aux larmes de la fin. Merci Larkéo de m'avoir fait découvrir ce très beau roman, une pépite de douceur dans un monde de brutes.

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