[Comment animer un atelier d'écriture ? | Tugdual de Cacqueray]

Le sous-titre "Rencontre d'identités aux carrefours des mots" me laissait espérer trouver une plus grande réflexion théorique sur les ateliers d'écriture. Au lieu de cela, j'ai eu en main un vade-mecum pour apprenti animateur, dont les 50 premières pages m'ont carrément ennuyé - des poncifs érigés en préceptes, une certaine confusion de prescriptions et d'idéaux, une généralisation des "normes" de l'atelier qui ne se retrouvent pas dans (tous) les ateliers réels. Cependant, de ces premiers chapitres, j'ai aimé les citations tirées des expériences des stagiaires (bien qu'ils se limitent à suivre des ateliers d'écriture d'exploration, pas des ateliers littéraires, ce qui est précisé dans la conclusion seulement...)
Par contre, ma persévérance a été récompensée (de plus en plus) dans la seconde moitié de l'ouvrage, qui exemplifie par de multiples consignes réelles, d'aspect plutôt ludique, genre Oulipo, certaines étant rédigées en entier.
Enfin une petite note très personnelle d'irritation qui n'engage que moi: j'ai horreur des mots en gras dans le texte (je veux bien l'italique et encore...), des paragraphes trop courts et "aérés", des listes en tirets, de tout ce qui, typographiquement, est conçu pour permettre la lecture transversale (et là, il y en a trop!); je ne supporte pas, dans un livre, des fautes d'orthographe (qu'il m'arrive de faire, comme tout les francophones), ou des coquilles...

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