La voix, troisième roman de l'islandais Arnaldur Indridason a la saveur d'un classique.
Un policier procédurier qui se déroule presque entièrement à l'intérieur d'un hôtel avec un auteur qui dissémine des indices, ouvre des fausses pistes, cherche à dévier le lecteur et raconte des histoires familiales qui ont peu à voir avec la trame mais qui dépeignent le roman de teintes sombres : l'enfance malheureuse d'Erlendur avec la disparition du frère et la dépression du père, son mariage désastreux, sa fille qui se prostitue et pense au suicide. Et une histoire parallèle d'abus d’enfant sur laquelle enquête Elinborg.
Pour Erlendur, rien ne va. En effet, seul et mélancolique, il décide de s’installer à hôtel et de passer la Noël loin de chez lui.
Très peu d'action, presque rien. Tout se déroule, lentement, dans un lieu fermé. La trame policière n'est pas particulièrement captivante, sans grandes surprises.
Le roman, qui, peut-être, est plus une histoire sur les rapports familiaux, surtout entre père et enfants, reste de toute façon fascinant pour le personnage du commissaire, pour les étranges hôtes et les étranges employés de l'hôtel, surtout pour la belle écriture d'Indridason.
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