Un livre court à l'écriture facile bien que le narrateur change au cours de la lecture. A lire quand même quand on a le moral, car il décrit la spirale de la désespérance. Olivier adam epxlore le thème de la disparition.
Ce qu'il y a de troublant dans les romans d'Olivier Adam, (j'ai aussi lu à l'abri de rien), c'est que l'auteur commence par nous décrire le quotidien de gens ordinaires auquel je m'identifie facilement ou qui pourraient être mes voisins. Rien d'extraordinaire, aucun signal d'alarme extérieur qui viendrait alerter les gens qui les côtoient sur leur mal-être intérieur. Puis lentement on glisse avec les personnages vers la désespérance et on y assiste sans rien pouvoir faire.
Pas de gros trauma, pas de gros pépin qui feraient passer la pilule au lecteur extérieur (un peu voyeur ?). Le lecteur pourrait même avoir lui-même un sentiment de culpabilité d'avoir laissé faire. Mais Olivier Adam égrenne des petits faits quotidiens anodins auxquels on pourrait tous être confrontés un jour ou l'autre, mais encore une fois rien d'irrémédiable. C'est seulement leur accumulation qui empêche les personnages de s'en sortir.
Finalement moi j'aime bien, c'est l'opposé de la chick lit' ou de la littérature qui met en scène des pipole et finalement si ça pouvait nous aider à sortir de notre bulle égocentrique et aller vers les autres ....
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