des chapitres courts, un rythme qui se délie agréablement, sans phare, sans chichi, sans effort. Pas de style percutant, juste dire ce qu'il faut quand il le faut. La description d'un état de fait et de situations, le tout assez passif, tout comme les personnages principaux-Narrateurs que sont Fred le looser ultime et Katerine la bourgeoise qui attend que quelque chose explose en elle, autour d'elle.
Quelques phrases glissaient de-ci de-là qui percutent. Presque posées de façon anodines et qui pourraient limite passer inaperçu si l'on survolait le livre, comme les protagonistes survolent parfois leurs existences.
Et puis, étrangement, ça vire vers la limite de l'absurde, avec un brin de délire. La conspiration paranoïaque qui explose à la tête des "gentils" révolutionnaires, les pouvoirs de Katerine qui semblent vouloir lui faire péter la chair en lambeaux. ça monte, ça monte, on se dit que tout va vraiment finir dans une fabuleuse orgie de douleurs. Mais Gunzig enterre le tout, et se paye le toupet de nous donner un semblant de lueur (surtout dans le nombrilisme forcené d'ailleurs). On est heureux quand on est en accord avec sa folie douce.
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