C’est mon premier ouvrage de McCullers lu, il s’agit d’une autobiographie écrite quelques mois avant sa mort en 1967.
On y découvre une vraie personnalité, un peu innocente, d’une sincérité totale.
Elle vécut par et pour la littérature, avec un engagement absolu parsemées parfois de souffrances sauf quand ses illuminations lui procuraient soudain un second souffle pour mieux avancer.
L’émotion monte encore d’un cran en lisant ces lettres d’amour passionnées, poignantes dont l’intensité est dopée par l’éloignement et l’incertitude de la guerre.
En final de ce livre, trois dernières nouvelles écrites avant sa mort, viennent dénoncer la discrimination raciale subies par le peuple noir des états du sud, elle dit :
Citation:
« J’ai toujours cru, je crois toujours, que tous les hommes ont été créés par Dieu. Et l’idée que je me fais de Dieu m’interdit de penser qu’Il ait pu ne pas les avoir créés tous égaux à Ses yeux. »
Une grande dame que voilà, je m’impatiente réellement de découvrir son travail d’écrivain.
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