Tales of Error est composé de six histoires.
Thomas Ott utilise la technique de "la carte à gratter" : il gratte sur une surface noire pour par stries faire apparaître les personnages, les décors, les ombres, et la lumière. Le noir est omniprésent dans ses dessins, il entoure, englobe, enveloppe les personnages et les choses. Il construit l'homme puisque c'est à partir de là qu'il est dessiné.
Les histoires de Thomas Ott sont d'ailleurs très sombres, et pas franchement sympathique avec l'humain qui est toujours montré sous ses traits les plus vils.
Dans Tales of error, il y a tout de même des petits éclats d'espoir, mais présentés sous un jour tellement cynique et avec un humour pince-sans-rire, que ces éclats d'espoir finissent par ressembler à une bougie à la flamme vacillante dans le noir, et qui est soufflée brusquement.
Sous les traits de Thomas Ott, les personnages semblent avoir une épaisseur, une consistance, et on sent le mouvement et on a l'impression à tout moment que les personnages vont sortir de leurs cases pour venir nous terroriser.
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