[10 000 litres d'horreur pure : Modeste contribution à une sous-culture | Thomas Gunzig]
Avertissement : lecture exclusivement réservée aux fans du genre slasher.
Gunzig et moi avons un point commun et pas n’importe lequel : nous avons puisé sans vergogne dans le bas de laine de nos parents pour qu'ils nous achètent les premiers lecteurs VHS parus sur le marché. Avec le recul des années et la sagesse acquise au cours de celles-ci (hmhm), j’ai un peu honte de moi (c’était franchement cher payer à l’époque) mais quel plaisir aussi d’accéder à tous ces films transgressifs qu’on ne voyait jamais à la télé aux heures de grande écoute ! Je cite en vrac les Evil Dead, Toxic Avenger, Brain Dead, Hellraiser, La nuit des morts vivants, Vendredi 13, Freddy, Reanimator, Halloween, Le Blob et j’en passe ! Et oui, moi petite chose frêle et délicate, je vous le confesse sans honte : j’étais une grande fan des slashers des années 80 et hantais scrupuleusement les rayons « horreur et cie » des vidéothèques. Je serai donc éternellement reconnaissante à mes parents d’avoir eu la faiblesse de satisfaire mes caprices de jeune adolescente.
C’est donc avec beaucoup de nostalgie que je renoue avec mes premières amours cinématographiques en me plongeant dans le dernier roman de Thomas Gunzig, « 10 000 litres d’horreur pure » qui reprend tous les poncifs du slasher bien typé sous forme d’hommage au genre. Une bande d’adolescents caricaturaux, des monstres divers (on passe du fermier de Massacre à la tronçonneuse aux Blobs génétiquement modifiés), humour noir délicat parsemant ces pages fleuries, j’ai savouré les ¾ du roman en pouffant de-ci de-là sans culpabilité aucune. Le dernier quart est moins relevé mais qu’importe ! Ce livre offre avant tout une lecture délassante et un joyeux revival de mes jeunes années. Il faut croire que je ne suis pas devenue aussi sage que je le pensais ;-)
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