[Manifeste contre le travail | Krisis, Robert Kurz, Ernst Lohoff, Norbert Trenkle]
Quelques extraits, qui se passent de commentaires:
"Tous doivent d'une manière ou d'une autre mettre sérieusement la main à la pâte, même si, de pâte, il n'y en a plus depuis longtemps;"
"Qui ne s'adapte pas, inconditionnellement et sans état d'âme, au cours aveugle de la concurrence totale se voit châtié par la logique de la rentabilité. (...) Les trois quarts de la population mondiale sont déjà plus ou moins déclarés déchet social."
"Aujourd'hui, qui s'interroge encore sur le contenu, le sens et le but de son travail devient fou - ou bien un élément perturbateur pour le fonctionnement de cette machine sociale qui n'a d'autre finalité qu'elle-même."
"Plutôt que de mettre en cause le mode de vie capitaliste tout court, il faut que le monde continue, malgré la crise du travail, d'être enseveli sous des avalanches de carcasses d'automobiles puantes, d'ignobles tours de béton et de camelote marchande, et ce pour la seule liberté que les hommes sont encore à même d'imaginer: la liberté de choix devant les rayons des supermarchés."
"La disparition des contraintes du travail n'entraînera nullement celle de toute activité. C'est l'activité qui changera de nature (...) elle pourra suivre son propre rythme, variable selon les individus et s'intégrant dans un projet de vie personnel. (...) Pourquoi se laisser harceler par les exigences insolentes d'une concurrence imposée? Il faut redécouvrir la lenteur."
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