L'histoire repose sur un sujet grave, qu'on ne peut malheureusement pas évoquer en conclusion, car ce serait dévoiler en tout le déroulement. Disons que tout le long de l'album on est intrigué par un étrange parallèle entre des scènes au sein d'une machine gigantesque et d'autres dans la vie réelle avec un jeune couple parisien. On se doute de quelque chose progressivement, et donc on est attentif jusqu'à une fin-dénouement très bien amenée. L'idée d'aborder le fameux "sujet grave" de cette façon est donc excellente, puisqu'on n'est pas continuellement sous son poids au fil de la lecture. Au contraire, l'approche en toute fin d'album permet de prolonger la réflexion, de discuter avec d'autres lecteurs...
Quant au graphisme, il est de bonne qualité sans plus. On est dans l'école du crayonné à la façon "Jouvray". Etant donné que le scénario n'est pas triste en soi, le dessinateur peut se permettre des traits "rigolos". La palette des couleurs n'est pas très élargie, plutôt dans les marron-orange-rouge-ocre, pour retomber dans du bleu à certains moments clés

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